07
August
2025
Gaspillage en pharmacie : et si l’été devenait une saison solidaire ?
L’été, on pense crème solaire, moustiques… Mais rarement aux produits qui dorment en pharmacie. Pourtant, chaque année, de nombreux stocks expirent sans avoir servi, faute de prescription ou de demande suffisante : crèmes après-soleil, répulsifs, pansements, compresses, compléments alimentaires, soins saisonniers… Ces produits deviennent invendables, alors qu’ils pourraient encore protéger, soulager, aider. Pourquoi laisser ces ressources prendre la poussière quand elles peuvent encore faire du bien ?
Célia Deshayes

Comprendre le gaspillage de produits pharmaceutiques pendant l’été
Une période à double tranchant pour les pharmacies
La période estivale est une saison à double tranchant pour les pharmacies.
D’un côté, certaines familles de produits explosent : crèmes solaires, protections contre les piqûres d’insectes, traitements digestifs liés aux vacances...
De l’autre, la saison est courte, et les invendus deviennent rapidement des charges.
Alors, comment éviter que ces produits deviennent du gaspillage ?
Le gaspillage estival en officine : un phénomène discret mais coûteux
En officine, le gaspillage est souvent invisible. Il se traduit par des cartons oubliés, des articles non renouvelés, des lots en fond de tiroir.
En été, plusieurs facteurs aggravent la situation :
- Produits saisonniers à durée de vie courte
- Prévisions de stock parfois surestimées
- Baisse de fréquentation selon les zones géographiques
- Changements dans les prescriptions ou ruptures d’usage
Résultat : des produits encore exploitables sont éliminés par défaut.
Ces invendus ne sont pas des déchets
Ce qu’on appelle “invendu”, c’est bien souvent un produit :
- Intact
- Non utilisé
- Conservé selon les normes
- Fonctionnel pour d’autres bénéficiaires
Mais cela ne veut pas dire qu’il doit finir à la poubelle.
Donner plutôt que jeter : une réponse simple, efficace et solidaire
Et si vos invendus prenaient enfin tout leur sens ?
Grâce à des dispositifs comme celui de Pharmagreen, les pharmacies peuvent déclarer ces produits et les transformer en ressources pour des associations.
Cela permet :
- De prolonger la vie de produits encore utiles
- De soutenir les personnes en précarité
- De réduire l’impact environnemental
- De valoriser l’engagement RSE de l’officine
Concrètement, comment ça fonctionne ?
Le processus est simple et sécurisé pour les pharmaciens :
- Télécharger le logiciel Pharmagreen
- Déclarer les produits non utilisés (dans le respect des normes)
- Recevoir une collecte organisée par des partenaires référencés
- Obtenir un reçu fiscal valorisant le don
Le tout sans perturber l’activité quotidienne de l’équipe officinale.
Et les produits d’été dans tout ça ?
Les produits estivaux sont parmi les plus concernés. Pourquoi ?
- Leur fenêtre d’usage est courte (2 à 3 mois)
- Ils peuvent être commandés en excès
- Ils dorment sur les étagères en attendant une prochaine saison qui ne viendra jamais
Pourtant, ces produits sont très recherchés par des associations, notamment celles qui interviennent :
- Dans des zones sans accès aux soins
- Lors de maraudes d’été
- Auprès de publics fragiles exposés au soleil, aux piqûres, aux infections…
Un simple tube de crème solaire peut faire toute la différence.
Quelques exemples concrets d’invendus estivaux utiles :
- Crèmes solaires (adultes, enfants)
- Produits contre les piqûres (moustiques, tiques…)
- Sachets de réhydratation
- Sprays rafraîchissants ou apaisants
- Pansements résistants à l’eau
- Gels antibactériens en format poche
- Huiles essentielles pour les troubles digestifs
Tous ces produits peuvent être redistribués, à condition qu’ils soient encore conformes :
emballage intact, dates valides, traçabilité assurée.
La solidarité ne prend pas de congés
Pendant l’été :
- Les maraudes sont plus nombreuses
- Les risques liés à la chaleur augmentent
- Les structures d’accueil tournent avec peu de moyens
Donner ces produits, c’est répondre à une urgence concrète :
protéger ceux que l’été rend plus vulnérables.
Un engagement aligné avec les valeurs de l’officine
Pour de nombreux pharmaciens, donner ces produits est bien plus qu’un geste logistique.
C’est une manière de :
- Faire vivre leurs convictions
- Réduire leur empreinte écologique
- S’impliquer localement
- Valoriser leur métier autrement
C’est aussi un message fort envoyé à l’équipe officinale :
ce que l’on jette parfois peut faire toute la différence ailleurs.
Ce que cela change pour les patients… et les soignants
Donner ces produits, c’est :
- Protéger une personne sans abri
- Éviter une infection mal soignée
- Soulager un enfant sans accès à une pharmacie
- Offrir une protection basique mais essentielle
Et c’est aussi soutenir les soignants bénévoles qui manquent de moyens pour équiper correctement ceux qu’ils accompagnent.
Et si chaque pharmacie s’y mettait ?
Imaginons…
Si chaque officine en France donnait simplement ses invendus estivaux,
Combien de vies pourraient être améliorées ?
Combien de gestes de soin pourraient être posés grâce à ce qui allait partir à la benne ?
Ce n’est pas qu’une question de logistique,
c’est une question de vision de la pharmacie de demain.
Conclusion : un carton de plus… ou un geste de soin ?
Parce que la solidarité ne prend pas de congés.
Et qu’un produit oublié peut encore changer une journée.
Ne laissons plus les produits d’été finir leur course dans un placard ou une benne.
Donnons-leur une seconde vie.
Et si vous transformiez vous aussi vos stocks dormants en ressources vivantes pour ceux qui en ont besoin ?
Qui de mieux que nos partenaires pour parler de l’impact positif de Pharmagreen ?
Ils ont adopté PharmaGreen et valorisé vos invendus en actions positives.