04
December
2025
Anti-gaspi pharmacie : comment éviter le gaspillage dans votre officine ?
Le gaspillage en officine représente un vrai coût : 3 000 à 10 000 € d’invendus par an, principalement en parapharmacie (hygiène, soins, parfums, compléments…). Nous expliquons comment optimiser ça.
Laurent Sala

Et si votre officine gaspillait plus que vous ne l’imaginiez ?
Chaque jour, en France, des centaines de produits de parapharmacie, de soin, de parfum, de dispositifs ou même d’alimentaires non frais finissent en invendu, simplement parce qu’ils ont une date un peu trop courte, un packaging différent ou une gamme qui n’a jamais vraiment trouvé son public. Résultat : du surplus, des pertes de prix, une économie fragilisée, et un impact environnemental inutile.
Le pire ? La scène est la même dans quasiment chaque pharmacie : un carton jamais ouvert, une commande trop ambitieuse, un produit “en attente”, un meuble où s'accumulent les derniers articles en stock, un parfum oublié derrière une nouvelle sélection de marques.
Pourtant, il existe aujourd’hui des solutions antigaspi très efficaces pour agir, éviter le gaspillage, et même profiter d’un véritable avantage économique. Entre réduction, promotion, gestion intelligente, outils en ligne, et initiatives comme celles proposées par les commerçants locaux, tout est réuni pour transformer chaque invendu en opportunité responsable.
Si vous cherchez une manière concrète, écologique et rentable d’améliorer votre gestion, vous êtes au bon endroit.
Pourquoi le gaspillage en pharmacie est un vrai problème (éco, éthique, RSE) ?
Le gaspillage ne touche pas que les grandes structures : même une petite officine accumule chaque année des dizaines d’articles qui ne quitteront jamais la réserve. Ce sont surtout les produits de parapharmacie (70%) qui sont concernés : hygiène, parfums, accessoires bébé, compléments, protection, beauté, dispositifs, etc.
Ce n’est pas uniquement un problème économique. C’est aussi :
- Éthique, car jeter un produit encore utilisable n’a aucun sens dans la vie quotidienne d’un professionnel de santé.
- Écologique, car la production, le transport et l’emballage ont déjà consommé des ressources.
- RSE, car les patients et les commerçants locaux souhaitent soutenir des initiatives qui réduisent le gâchis.
Certaines officines poussent même l’effort plus loin : affichage pédagogique, sensibilisation du personnel, zone antigaspi clairement identifiée, suivi interne.
D’autres s’appuient sur des acteurs externes comme Pharmagreen, avec un fonctionnement adapté aux spécificités de la parapharmacie.
Identifier clairement où se cachent vos invendus
Avant de réduire le gaspillage, il faut comprendre où il naît : réserve, tiroirs, colonnes basses, produits oubliés, ruptures d’organisation…
Comprendre vos stocks dormants : péremption, sur-commandes, packaging, saisonnalité
La majorité des invendus provient de situations très concrètes :
- packaging qui change et rend l’ancienne version moins attractive,
- gamme imposée par le labo sans réel potentiel local,
- articles saisonniers (solaires, anti-poux…) qui saturent dès que la météo change,
- commandes faites pour obtenir un meilleur prix,
- produits rangés en réserve puis oubliés,
- derniers articles en stock non mis en avant.
Pour y voir plus clair, réalisez un tableau d’auto-diagnostic : filtrez vos produits par catégorie, valeur immobilisée, durée de conservation restante, rotation et date de dernière vente.
Par exemple :
En 15 minutes, on identifie souvent 200 à 800 € d’immobilisations.
Les 5 causes principales du gaspillage officinal
- commandes trop importantes (ex : 24 unités pour obtenir un prix mini)
- sur-référencement inutile (11 marques de gel douche, 7 gammes anti-âge…)
- mauvaise anticipation de la saison
- manque de suivi des dates de durabilité minimale
- implantation peu visible = non achat = invendu
Un retard de contrôle + une offre labo un peu trop généreuse = un carton dormant garanti.
Mettre en place une gestion antigaspi qui fonctionne vraiment
Voici les actions les plus efficaces vues en officine.
Mieux commander et mieux référencer
Les officines performantes suivent trois règles simples :
- Limiter les doublons : mieux vaut une gamme claire qu’une profusion illisible.
- Analyser les rotations : un article non vendu depuis 90 jours doit être surveillé.
- Refuser les volumes démesurés : inutile de stocker pour un avantage immédiat si cela crée un invendu derrière.
Un titulaire de région lyonnaise a réduit sa largeur de gamme visage de 30 % → résultat : 45 % d’invendus économisés en 6 mois.
Organiser votre stock pour éviter les oublis
Une bonne organisation permet de sauver jusqu’à 40 % de produits.
- FEFO : sortir d’abord ce qui arrive en fin de conservation.
- Zone dédiée “dates à suivre”.
- Alertes LGO : simple, mais redoutablement utile.
- Suivi mensuel pour éviter toute rupture de visibilité.
Redonner de la valeur aux articles proches de la péremption
Ces produits peuvent encore être utilisés normalement :
- gels douche (très courants en invendus),
- crèmes visage,
- accessoires puériculture,
- poches chaud/froid,
- parfums saisonniers,
- compléments non ouverts.
Corner antigaspi : facile, visible, efficace
Un présentoir, quelques offres, une description claire :
→ résultat : jusqu’à 300 € / mois récupérés dans certaines officines.
FAQ client à afficher :
- Pourquoi c’est moins cher ? → fin de cycle, mais produit parfaitement utilisable.
- Y a-t-il un risque pour la santé ? → aucun tant que la date limite de consommation n’est pas dépassée.
- Puis-je l’utiliser normalement ? → oui.

Quand un produit ne se vend plus : quelles solutions simples, légales et rapides ?
Promotions responsables
La promotion reste un excellent levier :
- -20 % sur les “fin de série”,
- “2 articles = livraison offerte sur notre site en ligne”,
- mise en avant réseaux sociaux,
- offres locales.
Certaines officines génèrent 400 à 1 200 € de récupération par trimestre.
Le don solidaire : la meilleure valorisation
C’est ici que Pharmagreen devient un allié naturel du quotidien officinal.
Les équipes peuvent :
- déclarer leurs invendus via une application simple,
- bénéficier d’un passage de collecte,
- voir les produits remis à des associations locales,
- récupérer 50 % de la valeur des invendus para,
- éviter la destruction,
- et gagner de la place.
Plusieurs titulaires témoignent que depuis qu’ils utilisent Pharmagreen, ils n’ont “plus de cartons qui traînent en attente de décision”.
Ce qu’il faut détruire
Toujours :
- médicaments,
- dispositifs thermosensibles altérés,
- articles ouverts,
- références dépassant la date limite de consommation,
- tout ce qui présente un risque pour la santé.
Le plan anti-gaspi pharmacie en 10 actions concrètes
- Faire un diagnostic express
- Filtrer vos catégories par rotation
- Identifier les dormants
- Activer les alertes
- Réduire le sur-référencement
- Optimiser l’implantation
- Créer un corner antigaspi
- Lancer des promotions responsables
- Nommer un référent antigaspi
- Utiliser Pharmagreen pour donner ce qui ne peut plus être vendu
FAQ express sur l’anti-gaspi en pharmacie
La solution Pharmagreen
Pharmagreen accompagne aujourd’hui plusieurs milliers d’officines dans la lutte contre le gaspillage de parapharmacie.
La plateforme transforme les invendus en valeur, en actions locales, en économies de temps et en impact écologique positif.
C’est une initiative simple, adoptée par les équipes, sans surcharge, et qui s’intègre naturellement dans la vie de l’officine.
Qui de mieux que nos partenaires pour parler de l’impact positif de Pharmagreen ?
Ils ont adopté PharmaGreen et valorisé vos invendus en actions positives.







